À ce chapitre, on pourra placer des sacs souples ou, même, des valises à l'arrière des sièges et les sangler en toute sécurité. Quand le coffre est abaissé, le coffre peut loger deux ou trois valises de petite taille, comme celles qu'on prend avec soi quand on monte en avion. Quand le toit est en place, on pourra passer à deux valises moyennes. Le système d'ouverture et de fermeture du coffre ainsi que du cache-bagages est convivial et bien synchronisé. Il rivalise d'ingéniosité avec le mécanisme du toit qui ne prend que 16 secondes à s'abaisser ou se remettre en place.

Un des coffres les plus généreux de la catégorie.

Priorité à l'ergonomie
Le poste de pilotage, entièrement redessiné, reçoit son pilote en tout confort. La planche de bord permet de tout voir d'un coup d'oeil et d'atteindre rapidement et aisément les commandes. Ces commandes sont nombreuses et demandent qu'on prenne un court instant pour les localiser, mais leur utilisation devient beaucoup plus aisée que dans le passé. On a privilégié l'ergonomie des passagers et non l'ingénierie pure. L'interface entre le pilote et les systèmes de navigation, de téléphonie et d'audio a été revue et simplifiée. La technologie est au goût du jour : navigation dernier cri, connectivité Bluetooth, iPod, USB, MP3 et un nouvel écran à haute définition font maintenant partie de l'ensemble.

Sur la route
Ces deux SL constituent des voitures de grand tourisme; elles visent le confort sans faire de compromis sur les qualités sportives. Leur tenue de route m'a agréablement surpris, malgré leur poids. Toutes deux font du très bon travail dans les virages serrés et dans les cols. On utilisera le mode sport si l'on tient à augmenter l'adhérence, mais le confort n'en souffrira pas beaucoup. Le passager sera moins brassé. Les 517 chevaux et le couple des 12 cylindres de la SL600 font le boulot. Surpris d'y retrouver encore une boîte de vitesses à 5 rapports, j'ai dû me rendre à l'évidence qu'elle suffisait amplement à la tâche avec douceur et efficacité, même en frein moteur. J'aime effectuer les changements de rapports au moyen des leviers de sélection au volant, de série.

Dans le cas de la SL550, le V8 a certes la puissance, mais sa boîte à 7 rapports le complète admirablement bien et facilite la conduite sportive. Toutes deux sont également d'excellentes boulevardières.

Les 517 chevaux et le couple des 12 cylindres de la SL600 font le boulot.