Du nombre, le régulateur de vitesse adaptatif permet de calquer sa vitesse de croisière sur celle des véhicules environnants sur simple pression d'un bouton, et ce, sans l'intervention ultérieure du pilote. Ce qui, sur des routes où la vitesse légale est plus élevée que chez nous, se révèle particulièrement utile.

Un système de détection de véhicule dans l'angle mort, des aides au freinage et, bien entendu, un système de contrôle électronique de la stabilité s'ajoutent aussi au tableau.

Mais la grande nouveauté de l'année, c'est l'arrivée du système de transmission intégrale 4MATIC, désormais de série dans toutes les versions de la CL. Réputé et efficace (c'est notamment grâce à lui que la Classe C a remporté le match comparatif des sportives intégrales d'Auto123.com), le système 4MATIC répond avec précision et sans délai.

La Mercedes CL continue de recevoir un moteur V8 de 5,5 litres dont la puissance atteint 382 chevaux.

Même moteur, mêmes performances
Quant à la mécanique, elle ne subit aucune autre modification cette année. La Mercedes CL continue de recevoir un moteur V8 de 5,5 litres dont la puissance atteint 382 chevaux. Ce qui, vous en conviendrez, est tout à fait suffisant, malgré le poids élevé du véhicule. Et sur les routes sinueuses d'Autriche, tout comme sur l'Autobahn, la CL550 se déplaçait avec aisance, laissant loin derrière bon nombre d'autres véhicules.

Seule contrainte, les systèmes de suspension, qu'on peut régler en mode sport ou confort, sont davantage tournés vers le confort. En enfilant une suite de virages prononcés à bonne vitesse, la voiture encaisse plus de roulis et de tangage que sa soeur, la CLS, rendant la conduite confortable mais moins sportive. Mais qui veut une Classe CL pour une conduite sportive ?

Crazy !
Soleil de plomb, routes parfaites, la campagne autrichienne était le théâtre de notre essai, et la CL a bien tiré son épingle du jeu. Elle a confirmé sa prestance de coupé de grand luxe, offrant performance et raffinement.

Elle a également confirmé sa vocation de confort sans reproche et la grande précision accordée à tous les détails. Ne restait plus qu'à poursuivre ma route, entonnant cette fois un Crazy (d'Alanis Morrissette) bien senti. Les rives du Danube en resteront marquées à jamais.


Photos : Marc Bouchard