HABITACLE

Très réussie, la présentation intérieure marie modernité et efficacité. L'ergonomie a fait l'objet d'une attention particulière, c'est évident, et les Cougar que nous avons pu conduire montraient une finition irréprochable. En s'installant derrière le volant, on constate immédiatement l'excellente position de conduite, mais aussi la relative fermeté des baquets, qui plaira aux uns autant qu'elle déplaira aux autres. Ça se gâte à l'arrière : le dégagement pour la tête est limité au minimum, et c'est à peine mieux pour les jambes. La visibilité vers l'arrière se retrouve aussi dans la colonne des moins. Par contre, la Cougar se rachète en proposant une malle arrière aux dimensions généreuses, pro-bablement ce qui se fait de mieux dans cette catégorie.

CONCLUSION

Les amateurs de coupés sport cherchent de la performance, de l'agrément de conduite, mais aussi du style. Mis à part le premier critère, la Cougar devrait les satisfaire pleinement. D'autant plus qu'elle se démarque par des qualités plus rationnelles, mais non moins importantes, telles que son confort, sa qualité d'assemblage et la fiabilité de ses organes mécaniques. Autrement dit, il y a là un beau mélange de raison et de passion. Dommage qu'on l'ait abandonnée à son sort...

2e Opinion

Benoit Charette -- Boudée par les Américains et abandonnée en Europe, la Cougar a tous les ingrédients d'une voiture mal née. Pourtant, l'équipe internationale qui l'a conçue ne manquait pas d'inspiration. Trop docile pour être sportive et trop sportive pour être réllement confortable, la Cougar n'a pas su trouver sa niche.