HABITACLE

La berline GT offre un confort raisonnable à l'avant avec une bonne position de conduite. Le tableau de bord permet une bonne lecture des instruments, par ailleurs assez complet dans la GT, et donne aisément accès aux commandes, sauf à celle des clignotants, à notre avis trop éloignée du volant. On apprécie le système divisé du contrôle de chauffage, mais à plus 37 ÞC, le climatiseur peinait à refroidir l'habitacle. L'accès aux places arrière se fait assez facilement ; le dégagement des jambes est suffisant pour des adultes parce qu'on a choisi une assise courte du coussin de la banquette. On est assis bas et très près du plancher. Le dossier nous garde droit comme un piquet. La position est tout de même confortable, mais un enfant s'y sentira plus à l'aise qu'un adulte. Comme la lunette arrière rejoint l'habitacle, les rayons du soleil vous chaufferont le cou et la tête malgré le fait que GM ait ajouté des lignes thermoréfléchissantes. Un écran supplémentaire atténuera ce problème. La suspension atteint rapidement ses limites et transmet les secousses à l'habitacle si la qualité du revêtement est mauvaise.

CONCLUSION

La Grand Prix fête ses 40 ans cette année et, permettez-moi de le dire, elle s'est éloignée de ses origines. Peut-être cet anniversaire sera-t-il l'occasion d'une remise en question sérieuse pour redevenir la grande routière qu'elle était. Actuellement, elle préfère les boulevards et les chemins pas trop sinueux. Son confort est limité. La Grand Prix a amélioré sa cote de fiabilité (maintenant moyenne), mais sa résistance aux collisions latérales demeure faible.

2e Opinion

Benoit Charette -- Version sportive de la Buick Regal et du Chevrolet Impala, la Grand Prix se caractérise par un comportement un peu rustre, une suspension très sèche et une finition inégale. Elle est à ce chapitre le reflet de plusieurs produits Pontiac où l'image prime sur la qualité.