Mailing List
Get the latest news by email.

Your email:

New Members

In order to serve you better, select your area code in the drop down list below.

Aller à la version française

Porsche Carrera GT 2005

4-25-2005

by Trevor Hofmann , Canadian Auto Press

Effectivement, il faisait très chaud et je me suis félicité d'avoir choisi un casque blanc pour réfléchir les rayons de soleil. Après quelques douzaines
Le riche cuir brun, l'étincelant fini en aluminium ainsi que le bloc central flottant soigneusement détaillé créent des univers uniques pour le conducteur et son passager. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
de tours, je connaissais très bien les lignes droites, les virages et les ondulations du circuit. Excellent pédagogue, Tony m'avait formulé plusieurs remarques et offert maints conseils précieux, ce qui fait que je me sentais pas mal confortable au volant de ces bêtes de course. Toutefois, la fatigue a commencé à se faire sentir et j'ai dû trimer dur pour ne pas perdre ma concentration.

En pénétrant dans la GT, je me suis retrouvé bien enfoncé dans le siège du conducteur de cet habitacle enveloppant, la commande de l'allumage à ma gauche et le minuscule levier de vitesses à ma droite. Le riche cuir brun, l'étincelant fini en aluminium ainsi que le bloc central flottant soigneusement détaillé créent des univers uniques pour le conducteur et son passager. Ils distinguent aussi la GT de toute autre Porsche, voire de toute autre voiture sur le marché. Toutefois, certains éléments, tels que la disposition du tableau d'instruments ainsi que le volant à trois bras, semblent assez identiques à ceux de la Boxster et de la 911.

Au moment de réveiller la GT, la première chose qui m'a frappé comme étant atypique des Porsche modernes a été le design «rétro» de la pédale
Avec la pédale d'embrayage bien enfoncée, le moteur de 5,7 litres a démarré avec le rugissement d'un V-10 de F1 -- de la vraie musique à mes oreilles. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
d'embrayage, dont la fixation se trouve à la base, ce qui me rappelait les Volkswagen Beetle du début des années 1970 et, d'après ce qu'on m'a dit, quelques-une des premières Porsche 911. Avec la pédale d'embrayage bien enfoncée, le moteur de 5,7 litres à carter sec a démarré avec le rugissement d'un V-10 de F1 -- de la vraie musique à mes oreilles. Une légère pression sur l'accélérateur m'a ramené sur terre; effectivement, il n'y a rien de tel que de sentir 600 chevaux et plus sous son pied pour aiguiser -- et maintenir -- la concentration. (J'ajouterais peut-être aussi le fait de savoir que cette puissance s'accompagne d'un prix tout aussi prodigieux, soit de 550 000 $CA.)

Éloignant la question du prix le plus loin possible de mes préoccupations (et à plus forte raison la possibilité de percuter un muret de ciment), je
Affirmer que la GT accélère rapidement est bien peu dire. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
suis sorti des puits pour m'attaquer au circuit. J'appréhendais les quelques instants nécessaires pour m'habituer à la pédale d'embrayage peu commune, mais à ma grande surprise, je n'y ai plus repensé dès que j'ai entendu le son vibrant de l'échappement. C'était assez étrange de conduire une Porsche décapotable qui ne crachait pas à l'arrière son grognement profond et célèbre mais, avec 605 chevaux à mes commandes et la mélodie d'un V-10 qui m'enveloppait, j'ai tôt fait de me laisser aller.

Affirmer que la GT accélère rapidement est bien peu dire -- une Boxster accélère rapidement. Les forces centrifuges ressenties dans la GT en pleine accélération sont assez importantes pour nous empêcher (ou
J'ai trouvé la GT facile à conduire de façon fluide -- du moins lorsque ma concentration était à son maximum. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
resque) de lever le bras et de déplacer le levier. Pour conduire cette voiture, il faut être fluide. Fluide avec le volant, fluide avec les freins, fluide avec l'embrayage et, surtout, fluide avec l'accélérateur.

Ceci dit, j'ai trouvé la GT facile à conduire de façon fluide -- du moins lorsque ma concentration était à son maximum. Comme je ne passe pas mes journées ou même mes fins de semaines entières sur une piste de course, j'ai repris un peu mes mauvaises habitudes de conduite, abaissant mes yeux au devant de la voiture au lieu de relever la tête et de regarder 200 mètres plus loin. Pas d'inquiétude, j'ai vite été ramené à l'ordre par cette voiture qui demande beaucoup d'attention.
<< 1 - 2 - 3 - 4 >>