La transmission automatique effectue généralement ses changements de façon assez douce. Il lui arrive régulièrement par contre d'être brusque lors des accélérations vives et des rétrogradations. Le sélecteur de vitesses devrait offrir plus de résistance pour éviter qu'on passe trop facilement à la troisième vitesse alors qu'on veut la quatrième. Discret, le système de traction intégrale s'avère toujours efficace et rassurant. Enfin, l'accélérateur manque un peu de progressivité, ce qui ne favorise pas les départs en douceur.

Les ingénieurs ont raffermi quelque peu la suspension indépendante de la Forester. Cela se traduit par une agréable douceur de roulement sur tous les types de revêtement. Tout au plus le véhicule réagira-t-il avec fermeté sur certaines inégalités. Dans les courbes, le Forester s'accroche à la chaussée avec une honorable ténacité et un minimum d'inclinaison. De plus il se montre stable et agile. Ce bon comportement est dû en partie au centre de gravité bas du moteur et, bien sûr, à la traction intégrale. On se sent en confiance au volant de ce véhicule robuste qui peut circuler facilement partout où sa garde au sol relativement haute lui permet d'aller.

La servodirection est très bien calibrée, stable, précise et rapide. Elle transmet malheureusement peu de sensations de la route et possède un rayon de braquage un peu long. Les freins quant à eux se montrent à la hauteur en tout temps.