(Photo: John Leblanc, straight-six.com)

Il n'y a pas beaucoup de différences dans la façon dont ces deux fabricants s'y prennent pour relever le défi de fournir un milliard de caractéristiques électroniques dans une voiture sans avoir recours à un nombre égal de boutons. Je préfère l'approche de BMW, avec laquelle toutes les fonctions sont accessibles à travers le simple contrôleur iDrive. Avec le système MMI d'Audi, vous devez aussi regarder pour appuyer sur les boutons plats situés de chaque côté du contrôleur. L'autre rédacteur sur ce voyage est totalement en désaccord et prend faveur pour système MMI. Nul besoin de spécifier que ces deux interfaces sont également bonnes pour attirer votre attention ailleurs que sur la route - ce qui n'est jamais une bonne chose.

Je passe maintenant dans la 545i, et il n'y a pas que le profil à double bosse du panneau d'instruments, qui renferme les cadrans et l'affichage du système de navigation, qui sont différents de l'Audi. La qualité des matériaux et de la finition ne sont pas seulement moins substantiels que dans l'Audi, mais aussi que dans l'ancienne génération de la série 5. Au moins, BMW n'a pas coupé au niveau de l'ergonomie. Le volant à grosse prise, l'excellent siège du conducteur dont je parlais plus tôt, le levier d'embrayage, et les pédales forment ensemble un environnement qui rend la conduite plus facile. Alors que dans l'A6 vous avez une assise élevée, dans la 545i, vous pouvez abaisser le siège au niveau de la Z4 et facilement oublier que vous conduisez une berline intermédiaire. Tout comme l'excellente utilisation de l'espace que BMW a accompli avec la plus grande série 7, il y a plein d'espace pour les coudes lorsque vous commencez à jouer du volant avec vigueur.

(Photo: John Leblanc, straight-six.com)

Si vous avez mis toutes vos économies pour les deux cylindres en plus dont ces voitures profitent au détriment des modèles à six cylindres, ne vous en faites pas, cet argent vous donnera plus de plaisir que ne le ferait le meilleur des RÉER. Sur papier, le moteur à plus grand déplacement de la 545i procure 20 livres-pied de couple de plus que celui de l'Audi, mais cinq chevaux en moins. Le V8 de l'Audi est une version légèrement moins poussée du moteur de 4,2 litres que l'on trouve dans la petite S4; il délivre 330 chevaux et 310 livres-pied de couple, soit 30 chevaux et 15 livres-pied de plus que le 4,2 litres de l'ancienne A6. Comme c'est aussi le cas dans la S4, sa sonorité digne de NASCAR finit toujours à nous soutirer un sourire de satisfaction. Plus doux que le 4,2 de l'ancienne A6, il roule tout en douceur du ralenti jusqu'à sa limite de 6800 tours-minute. La seule note négative est que lorsque l'on accélère, elle est aussi abrupte qu'un maître d'hôtel grincheux.

De série dans la nouvelle A6 4.2 2005, c'est une transmission automatique Tiptronic à six vitesses qui envoie la puissance aux quatre roues par l'entremise du très compétent système Quattro d'Audi. En théorie, la Tiptronic donne tout le contrôle au conducteur. En pratique, cette transmission sensible va quand même rétrograder d'elle-même si vous accélérez fortement. Pas très intéressant en virage serré, on sur une bretelle d'autoroute.

(Photo: John Leblanc, straight-six.com)

Le manque de contrôle du rouage d'entraînement n'est tout simplement pas un problème avec la BMW, puisque sa transmission à six vitesses de série est une vraie manuelle, avec le "bâton". Maintenant, pour être honnêtes, nous savons que nous ne comparons pas vraiment des pommes avec des pommes. Mais Audi n'offre pas de boîte manuelle dans l'A6 4.2, ni non plus l'excellente boîte séquentielle Direct Shift que nous avions tellement apprécié dans leur coupé TT 3.2, mais ils commercialisent leur Tiptronic comme étant égale à une transmission manuelle, alors...