Les grandes vitres des portes coulissantes peuvent ouvrir d'une manière conventionnelle et peuvent s'abaisser jusqu' au tiers de leur hauteur. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

Une conduite douce complète la sérénité que Toyota a introduite dans la Sienna. Sa suspension indépendante à l'avant utilise des jambes de force MacPherson à gaz et une barre stabilisatrice pour accomplir un bel équilibre entre le confort et la tenue de route, disons un peu plus d'équilibre vers le confort selon moi. L'élément qui supporte la partie arrière est une poutre de torsion stabilisée par des amortisseurs à gaz. Les ajustements de suspension donne une agilité qui fait oublier le poids de la Sienna. Toutefois, lorsqu'on la pousse dans les courbes, le roulis devient évident et les pneus commencent leurs vocalises. Tout compte fait, la Sienna demeure prévisible globalement. Personnellement, je ne sacrifierais pas une once de confort de roulement pour un comportement plus incisif.

Si le plein air est le désir des passagers, les grandes vitres des portes coulissantes peuvent ouvrir d'une manière conventionnelle et peuvent s'abaisser jusqu'au tiers de leur hauteur. N'oublions pas les vitres arrière pivotantes à commande électrique qui peuvent laisser une ouverture de plusieurs pouces afin de renforcer la sensation des cheveux au vent. Les deux sièges capitaine amovibles de la deuxième rangée sont superbement confortables et ajustables pour les longs voyages.

En tirant séquentiellement sur quelques courroies permet à chacun des deux côtés de la banquette divisée selon une proportion 70/30, de basculer dans un immense puit situé juste derrière et de créer un plancher plat facile de chargement. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

Malheureusement, ils ne peuvent se rabattre et disparaître dans le plancher comme dans la Chrysler Town & Country, la Dodge Caravan et la Nissan Quest. Pour faire passer le nombre de passagers de 7 à 8, une banquette centrale peut remplacer les sièges capitaine de la seconde rangée.

La banquette arrière à trois places de la Sienna est une merveille d'ingénierie. En tirant séquentiellement sur quelques courroies, on permet à chacun des deux côtés de la banquette divisée selon une proportion 70/30, de basculer dans un immense puit situé juste derrière et de créer un plancher plat facile de chargement. Étonnamment, l'espace pour la tête est très bon au dessus de la banquette arrière, et lorsque les sièges capitaine de la seconde rangée sont coulissés vers l'avant, l'espace pour les jambes est plus qu'adéquat pour des voyages relativement longs.

Quant au nombre de places, c'est une question de largeur. Disons que plus le postérieur est petit, mieux c'est. À noter la présence des ceintures à trois points à toutes les places. Pour ajouter au bon aménagement des places assises, Toyota a été très imaginative pour la disposition des espaces de rangement. L'intérieur est plein de vide-poches et de supports à verre. Toutefois, on ne trouvera pas de compartiment de rangement sous le plancher comme dans la Honda Odyssey.