Cette victoire, il l'attendait depuis 4 ans
source:
f1.racing-live.com
Adrian Newey, directeur technique de l'équipe McLaren
Mercedes, a une mémoire d'éléphant. Dimanche passé, lorsque Kimi Raikkonen
remporta haut la main le Grand Prix d'Espagne, Adrian avait une bonne raison
d'être doublement satisfait
Cette victoire était en effet la revanche que Newey attendait depuis quelques
années déjà. On se souvient en effet qu'en avril 2001, suite à un problème
d'embrayage, Mika Hakkinen dut renoncer à cinq virages du drapeau à damier,
alors qu'il dominait très largement le GP d'Espagne. Adrian Newey n'a toujours
pas digéré ce coup du sort.
"Je dois l'admettre, jusqu'à dimanche dernier, je n'avais toujours pas digéré
cette défaite survenue il y a quatre ans sur ce même circuit - avoue Adrian
Newey dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport - Mika avait dominé
cette course avant d'abandonner à 500 mètres de l'arrivée. Ce fut un énorme choc
pour nous tous. C'est aussi pour cette raison que je suis si heureux du succès
de Kimi."
Ce qui a pénalisé les McLaren en ce début de saison, c'est leur mauvaise
utilisation des pneus Michelin, particulièrement lors des qualifications.
"C'est vrai - reconnaît Newey - Pour corriger cela, nous sommes intervenus
deux fois sur les suspensions. La dernière modification, nous l'avons faite
juste avant le Grand Prix d'Espagne. Grâce à ça, les pneus pouvaient enfin
atteindre une bonne température de fonctionnement et ce, dès le premier tour.
Grâce à ça, nous pouvions enfin viser un bon résultat en qualification. Je ne
suis donc pas surpris par ce succès car sans problème technique, Kimi aurait
aussi facilement remporté la course à Imola."
McLaren va-t-elle revenir dans la course au titre? "Avec le nouveau règlement,
il ne sera pas facile de récupérer un tel retard. Ce sera donc difficile, mais
le championnat est encore long. Dès lors..."
Kimi Raikkonen a aujourd'hui 27 points de retard sur Fernando Alonso alors que
McLaren est à 21 points de Renault. Il reste cependant 14 courses à disputer.
Ces écarts ne sont donc pas insurmontables, à la condition d'éviter tout nouveau
faux-pas.