CHEVROLET CAVALIER & PONTIAC SUNFIRE
24 mai 2001
par
Philippe Laguë
, Le Guide de l'auto
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Pour une raison obscure,
les constructeurs américains, GM en tête de liste, semblent incapables de concevoir un 4 cylindres qui puisse soutenir
la comparaison avec ceux de la concurrence asiatique ou européenne. Pourtant, ce ne sont pas les ressources qui
manquent, ni en cerveaux ni en argent... Le mystère reste entier. Le vestige paléontologique qui sévit sous le capot
des Cavalier et Sunfire en est le plus bel exemple : véritable fossile mécanique, il est rugueux, bruyant et peu
performant. De la machinerie agricole. Lorsqu'il est jumelé à une boîte manuelle, ses lacunes s'amenuisent un brin;
enfin, disons qu'elles se situent à la limite de l'acceptable. Mais avec une boîte automatique, oubliez ça. Et n'allez
pas croire que les transmissions doivent porter une partie du blâme, car il n'en est rien. Au contraire, elles
effectuent toutes deux un boulot honnête. Bien qu'optionnel, le 4 cylindres de 2,4 litres apparaît incontournable pour
quiconque désire un minimum de raffinement. Cette fois, on se rapproche des ligues majeures.
Mieux servi par son
architecture plus moderne (16 soupapes, DACT), il se tire beaucoup mieux d'affaire que le 2,2 litres offert de série,
et ce à tout point de vue. Compte tenu de sa cylindrée, sa puissance semble un peu juste, mais ses 150 chevaux
viennent néanmoins insuffler le surplus d'énergie qui manque cruellement à l'autre moteur. Opel à la rescousse
La liste des griefs ne s'arrête pas là : direction, suspension, freinage, aménagement intérieur, tout, ou presque,
est à revoir. Sans que cela soit désastreux dans chaque cas, il y a toujours quelque chose qui cloche.
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