Jaguar S-Type 2003
4 mars 2003
par
Gabriel Gélinas
, L'Annuel de l'Auto
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Mécanique
L'ajout le plus intéressant à la gamme est sans contredit l'adoption de la boîte automatique ZF à six rapports, qui est identique à celle de la BMW Série 7 et qui rend la conduite de la S-Type aussi souple qu'agréable. Sur la version "R", le V8 de 4,2 litres suralimenté par compresseur a beau développer 400 chevaux, cette puissance annoncée ne rend pas les sensations escomptées, non seulement en raison de l'intervention constante du système antipatinage, mais également à cause de la gestion électronique de la boîte automatique qui commande le passage des rapports avant que le moteur n'atteigne son régime maximum. De plus, cela n'autorise pas une rétrogradation rapide de la sixième à la troisième lors d'un dépassement sur route secondaire, ce qui vient compliquer la manoeuvre.
Comportement
Le comportement routier de la S-Type R est à l'image de son groupe motopropulseur, c'est-à-dire performant, mais faisant de légers sacrifices pour assurer un meilleur confort. Par exemple, les amortisseurs avant (conçus par Bilstein) se raffermissent lors d'un freinage intense pour éviter l'effet de plongée, mais celui de la roue intérieure s'assouplit en virage afin d'améliorer le confort. De concert avec l'intervention constante des systèmes antipatinage et de contrôle de la stabilité, tous ces éléments font en sorte que le comportement de la S-Type R est plus réservé que débridé. Sur le modèle de base, le confort est rehaussé par l'adoption d'une nouvelle suspension arrière ainsi que par les modifications apportées à la suspension avant.
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