Suzuki Esteem 2002
1 juillet 2002
par
Luc Gagné
, Auto Journal
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CARROSSERIE Pour 2002, la gamme Esteem a été amputée de sa berline -- ses ventes étaient marginales de toute façon. Seule la familiale demeure. Ce modèle achève donc sa carrière sans changements notoires par rapport à la version de 2001.
L'Esteem se distingue des autres compactes par son gabarit. Son empattement est plus court que celui d'une Honda Civic ou d'une Chrysler Neon, et sa longueur hors-tout, inférieure également. Malgré tout, son habitacle se compare favorablement à celui de plusieurs autres compactes, et peut accueillir deux adultes devant et deux autres personnes de petite taille derrière. L'assise des sièges, toutefois, est basse, ce qui ne plaît pas à tous. En revanche, les dossiers des sièges baquets sont très moulants.
L'habitacle polyvalent de cette familiale, sans être vaste, s'avère pratique lorsqu'on part en voyage. On trouve même de petits compartiments de rangement sous le plancher près du hayon, où l'on peut dissimuler des outils ou des articles précieux qui resteront invisibles aux yeux des curieux...
MÉCANIQUE Le moteur
de l'Esteem est dans la
norme, sans plus. C'est sans doute un des attributs qui la désavantagent par rapport à ses rivales dont plusieurs
proposent désormais des moteurs de 2 litres et plus. Fort de ses 122 chevaux,
son quatre cylindres de
1,8 litre procure des performances raisonnables, sans plus. Comme la plupart
des moteurs multisoupapes, il
est plutôt morne à bas
régime et s'anime à partir
de 2500 tours. De plus, il est loin de briller par sa discrétion. Sa puissance parvient aux roues avant par une boîte manuelle à cinq rapports bien étagée, ou par une automatique à quatre rapports qui mise sur la douceur des changements de vitesses.
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