Chevrolet Cavalier 2004Un cauchemar à 199$ par mois...
De nos jours, il est difficile de critiquer une voiture d'un parechoc à l'autre, sans y trouver plusieurs qualités intéressantes. Il n'est donc plus possible pour un chroniqueur automobile de se payer une petite traite en démolissant une voiture comme les plus vieux ont pu le faire avec les Lada, Skoda, Dacia et autres vestiges d'Europe du genre. Cependant, il est toujours légal de détester un véhicule au plus haut point en ne trouvant à ce dernier, qu'une succession d'aberrations qui ne font que confirmer vos dires. Vous avez sans doute deviné que mon véhicule fétiche dans la catégorie des détestables est bien sûr, la Chevrolet Cavalier avec laquelle j'ai malheureusement encore eu à passer quelques jours.
À peine modifiée depuis maintenant dix ans, la Cavalier a su se hisser au sommet des ventes de sa catégorie pendant plusieurs années. La raison de son succès est évidemment le prix de vente qui, grâce aux nombreux rabais du constructeur, aux taux d'intérêt alléchants et aux valeurs ajoutées, se retrouve bien en dessous du prix des voitures concurrentes. Si à première vue, cet incitatif peut convaincre plusieurs acheteurs, on y réfléchit davantage lorsqu'on pense à long terme. En plus de posséder une valeur de revente décourageante, la Cavalier coûte plus cher en entretien, car elle brise plus souvent et le prix des pièces de rechange est plus élevé que la moyenne des nord-américaines.
Carrosserie
Mais bon, essayons tout de même d'observer cette voiture objectivement. Il est vrai que pour son âge, la Cavalier est une voiture qui a encore bonne mine. Légèrement rafraîchi l'an dernier, le style de sa carrosserie est tout ce qu'il y a de banal, mais passe facilement à travers les années et vieilli bien. Le coupé, avec ses arches de toit profilées, possède un petit air sportif pas désagréable à l'oeil. Les modifications apportées à la carrosserie l'an dernier sont quelque peu discutables, surtout à l'arrière, où les feux sont intégrés dans une immense bande réfléchissante prenant la largeur complète du coffre. La version Z24 offerte en berline et coupé, reçoit plusieurs apports esthétiques qui ont pour but de lui donner une allure plus racée. On parle ici de jantes en alliage de 16 pouces, de feux antibrouillards, de jupes aérodynamiques, de moulures latérales et d'un becquet arrière.