Ma voiture d'essai était la GT haut de gamme, qui vient de série avec une version turbocompressé à 220 chevaux du 4 cylindres 2,4 litres de Chrysler, à DACT et 16 soupapes. Il était capable de donner un bon coup de pied dans le derrière lorsque la pédale d'accélérateur faisait la rencontre forcée du plancher, après le délai d'attente du turbo, bien entendu. Peu après, le moulinet à haut rendement rugit et propulse la PT d'une vigueur surprenante et, je peux ajouter, avec une expérience auditoire plaisante. Le sifflement du turbo accompagne le crescendo mécanique escaladant du 4 cylindres jusqu'à la ligne rouge, au point où la transmission optionnelle Autostick de Chrysler passe à un rapport supérieur et le processus recommence à nouveau. J'ai été agréablement surpris par le degré de raffinement que Chrysler a machiné dans leur gros 4 cylindres. Il donne une forte prestation dans la partie basse de sa courbe de puissance, où la plupart des moteurs à quatre pistons sont faibles, mais aussitôt que le compte-tours atteint 4 000 tr/min et le turbocompresseur embarque, le moteur fait preuve de sa puissance. La technologie de mode manuelle de la transmission de Chrysler permet au conducteur un meilleur contrôle pour décider laquelle des quatre rapports de l'Autostick devrait être choisie, et quand elle devrait l'être. Le système ajoute un élément de performance qui est grandement apprécié auprès des conducteurs qui sont relégués à devoir choisir la boîte automatique. Évidemment, une boîte manuelle vient en équipement de série, et devrait être le choix logique si la performance est votre priorité numéro un.

Que ce soit attaché à une Autostick ou une manuelle conventionnelle, la commotion auditoire du nerveux 2,4 litres (148 po cu) qui rugit vers sa ligne rouge est plutôt agréable. Il n'y a pas de sons rugueux qui gâcheraient l'harmonie qui se manifeste. La puissance est livrée en douceur, sans sursauts majeurs dans sa courbe. En fait, elle me faisait grandement penser au 4 cylindres turbo de 2,0 litres (121 po cu) de Saab, hautement louangé, équipant la 9-3 Arc décapotable. Étant donné leur similitude en cylindrée et en puissance, j'aimerais faire une comparaison côte à côte entre les deux voitures sur une piste afin de déterminer si les performances de la Saab justifient réellement son prix qui est presque le double dont Chrysler demande pour sa GT décapotable. Si, comme je le suspecte, la différence ne serait pas très dramatique, on se demanderait si le cachet de la marque Saab vaut les chèques de paye supplémentaires, et ça c'est une affaire personnelle. Après tout, la Saab est beaucoup plus luxueusement équipée, contient des composantes intérieures de meilleure qualité, et côté style elle est pas mal sexy, mais je prendrais quand même la PT et utiliser la différence d'argent pour financer beaucoup plus d'excursions routières.