Motorisation plus efficace
Au grand désespoir des puristes, l'annonce initiale que le moteur V6 de 3,8 litres issu des Grand Caravan et Town & Country trouverait son chemin sous le capot du Wrangler a été critiquée quelque peu. Elle m'a également fait lever un sourcil, mais je dois avouer que ce moteur accomplit sa tâche avec brio. Du moins, il s'agit d'une nette amélioration par rapport au vieux 6-cylindres en ligne qui se gavait d'essence comme un ivrogne. Ma consommation moyenne de 13,9 litres aux 100 kilomètres est plus appréciable que les 19 litres observés lors de mon essai d'un TJ Rubicon en 2005.

En dépit d'avoir l'aérodynamisme d'une brique, sa consommation de carburant demeure acceptable.

Il nous a fallu 14,3 secondes pour passer de 0 à 100 km/h : c'est toujours aussi laborieux qu'avec l'ancien modèle, mais dites-vous que le V6 n'a pas la tâche facile : il doit traîner un véhicule de 1 947 kilos (4 292 livres) pas trop aérodynamique. Le moteur est plus doux, par contre, et plus silencieux à l'usage : on peut maintenant entamer une conversation dans l'habitacle, même sur l'autoroute.

Le Wrangler se débrouille au chapitre de la tenue de route, mais on doit quand même être prudent avec ce type de véhicule, bien sûr. Côté freinage, pas de problème en conduite normale, mais disons que d'autres VUS performent mieux lors de freinages d'urgence. Le roulement du Jeep s'est grandement amélioré sur l'autoroute, ce qui était intolérable dans l'ancien TJ. Il faut dire que l'empattement allongé du Unlimited contribue probablement à améliorer son comportement.

Passe-partout
Ce n'est pas compliqué, le Wrangler n'a peur de rien. On a récemment envoyé six VUS dans les sentiers hors route de Mécaglisse (www.mecaglisse.com), et le Wrangler a franchi tous les obstacles sans même tousser.

Que ce soit des pentes abruptes, des cours d'eau, des sentiers dénivelés, le Sahara a mieux performé que le reste du groupe, à l'exception du FJ Cruiser qui s'est révélé aussi habile que le Jeep.

Disons qu'à chaque étape du parcours, on envoyait le Wrangler en premier : s'il ne franchissait pas l'obstacle, les autres n'en seraient pas plus capables. Le Jeep était notre référence, ce qui veut tout dire, je crois...

Prendre un bain à la manière Jeep.