La présentation de l'habitacle est tout aussi inspirante que celle de l'extérieur. Les stylistes ont fait fi du passé pour adopter une présentation bien de notre époque. Le tableau de bord repose sur une console centrale abritant les commandes de climatisation et d'audio, le tout recouvert d'une façade de couleur titane. Le volant à trois branches intègre en périphérie de son moyeu les commandes du régulateur de vitesse. Il faut préciser que le dégagement pour les jambes à l'avant est nettement supérieur à la moyenne tandis que les espaces de rangement sont très nombreux. De plus, les personnes de grande taille pourront prendre leurs aises sur la banquette arrière.

Fiche technique d'abord

L'intention de Mazda était de nous proposer une authentique berline sport. Pour ce faire, il fallait plus qu'une belle silhouette et des slogans de mise en marché agressifs. La technologie devait être au rendez-vous. Cela passe par une plate-forme rigide capable de se mesurer à ce qui se fait de mieux dans la catégorie. Les ingénieurs d'Hiroshima ont utilisé les meilleures références de l'industrie puisque la BMW Série 3, la Ford Mondeo, la Honda Accord et la Volkswagen Passat, entres autres, ont servi de référence. Bonne nouvelle, cette Mazda leur est toujours égale sinon supérieure.

La plate-forme est très rigide, ce qui a permis aux ingénieurs de développer des suspensions plus souples, mais également plus efficaces. La suspension avant est constituée de doubles leviers triangulés placés relativement haut afin de réduire le sous virage. À l'arrière, les ingénieurs ont modernisé une suspension à liens multiples originalement utilisée sur l'ancienne 929, l'une des voitures japonaises les plus évoluées sur le plan technique à l'époque. La version revue et corrigée de cette suspension est non seulement très rigide et très efficace, mais elle n'empiète pas sur la soute à bagages.

La Mazda6 peut être commandée avec un moteur quatre cylindres tout en aluminium de 2,3 litres produisant 160 chevaux. Il est couplé à une boite manuelle à cinq rapports tandis qu'une automatique à quatre rapports est optionnelle. Notre voiture d'essai était équipée d'un V6 3,0 litres relié à une nouvelle boîte automatique à cinq vitesses permettant les passages des rapports en mode manumatique. Il est possible d'associer ce V6 de 220 chevaux à une boîte manuelle à cinq rapports. J'ai également essayé une version équipée de cette combinaison et ce fut très convaincant. L'effet de couple est minimisé au possible tandis que le passage des rapports est d'une grande précision. De bonnes notes également pour l'embrayage qui est on ne peut plus progressif. Comme toute sportive qui se respecte, elle est dotée de freins à disques aux quatre roues dont la puissance n'est pas à mettre en doute.