En fait, l'élément de la voiture qui impressionne le plus est un feedback très précis de la direction qui permet d'apprécier une assistance fort bien calibrée. Il est possible de deviner l'extrême rigidité de tout le train avant travaillant de concert avec des amortisseurs qui ne sont pas nécessairement très fermes. Cette " 6 " se conduit au doigt et à l'oeil. Très neutre dans les virages, elle permet d'adopter un style de pilotage coulé qui rend la négociation de routes secondaires très aisée et drôlement agréable. De plus, les freins sont progressifs et bien dosés.

En fait, les bémols ne se situent pas au niveau du pilotage ou du comportement routier. Les boutons de commandes du système audio et de la climatisation sont trop semblables et il faut un certain temps pour mémoriser leur emplacement. Toujours dans les détails, le couvercle du vide-poche central placé sur le dessus de la planche de bord se fait prier pour s'ouvrir. Enfin, les buses de ventilation sont efficaces, mais il faut avoir la patience de se familiariser avec les astuces du positionnement des ailettes.

En résumé, cette nouvelle Mazda tient ses promesses aussi bien en fait de confort, d'aménagement intérieur que de prestations routières. Elle représente une intéressante alternative aux Honda Accord et Toyota Camry qui ont toujours fait la vie dure à la 626. Sa remplaçante est suffisamment performante et raffinée pour leur tenir tête sans complexe. Ce qui explique pourquoi cette Mazda6 a été aussi bien accueillie sur le marché européen.