En termes de confort, le Mazda CX-9 gagne son pari. L'assise des sièges, même ferme, est très confortable. La position de conduite se trouve presque instinctivement, mais le roulement et la suspension sont un peu trop fermes pour être de tout confort.

Le capot du CX-9 cache un V6 de 3,7 litres développant 273 chevaux.

Athlète de salon
Un peu comme les athlètes de salon, le CX-9 aime bien consommer et troque l'alcool pour l'essence. Avec un V6 de 3,7 litres développant 273 chevaux, la consommation de carburant est élevée, et ce, même si l'on n'abuse pas de l'accélérateur. Les performances en accélération sont correctes mais justes et ne permettent pas de grandes sensations.

La boîte de vitesses à 6 rapports, équipée de série du mode Sport, permet une participation plus active du conducteur. Le freinage est très compétent, mais la voiture a tendance à plonger du nez lors des arrêts un peu plus vigoureux.

La maniabilité est aussi très bonne en raison de l'empattement relativement court pour le format du CX-9. Mais comme le véhicule est gros pour certains, une période d'apprentissage est nécessaire. Les formes en rondeurs ne font rien pour diminuer l'effet, et le manque de visibilité est accru par l'imposant pilier A qui obstrue la vue avant en causant un important angle mort.

Les systèmes de sécurité et d'assistance électronique font un travail discret et efficace.

Concurrence
Nombreux sont les prétendants à la première marche du podium des utilitaires sport multisegments. Le Ford Edge (38 999 $), qui partage la même plateforme que le CX-9, n'offre pas l'option des sept passagers. Le nouveau Honda Pilot (46 690 $) offre un style particulier qui ne convient pas à tous. Le Nissan Murano (47 498 $) ne permet pas non plus d'asseoir plus de cinq personnes, mais offre un style haut en couleur. Le Subaru Tribeca (52 495 $) est nettement plus cher. Si le prestige est important, il y a le Lexus RX 350 (44 350 $) qui, malgré son style vieillissant et de la place pour cinq passagers, offre des performances intéressantes. Enfin, le Hyundai Veracruz (46 295 $) offre sensiblement les mêmes attributs que le CX-9 mais avec une garantie hors pair.

Conclusion
Le CX-9 mérite amplement son titre de Camion de l'année, il est très compétent à tous points de vue, à l'exception de sa généreuse consommation de carburant. Il se présente contre la concurrence et peut définitivement prétendre à la première marche, si ce n'est pas déjà fait.

Le CX-9 mérite amplement son titre de Camion de l'année.

Photos : Philippe Champoux