Une petite escapade d'une cinquantaine de kilomètres sur les routes désertes de la campagne autrichienne m'a permis de constater l'agilité du véhicule et, surtout, sa capacité à maintenir un rythme élevé peu importe la nature de la trajectoire empruntée.

Dans les faits, votre pilote de service avait atteint ses limites bien avant celles de la voiture, et la sueur qui coulait dans mon dos au terme de ma courte randonnée n'était en rien due à la température printanière de la région de Vienne ! Les freinages sont précis, les démarrages, assourdissants, et les suspensions, tout à fait capables de bien se positionner, même quand la voiture est fortement en appui dans les virages plus serrés.

La différence entre les versions est telle qu'un collègue, au volant de l'AMG, me poussait littéralement alors que je conduisais la CLS 550 avec un certain dynamisme. Une situation qui s'est rapidement inversée, en même temps que nos véhicules respectifs.

Il est toujours difficile d'accéder aux places arrière.

Encore et toujours
Mais ces changements, aussi minimes soient-ils, n'ont en rien affecté le plaisir et le charme de la CLS. D'accord, j'entends d'ici les critiques me dire qu'un essai en Autriche rend la critique difficile. Il faut cependant savoir que je suis un fan de la Mercedes-Benz CLS, et que je ne suis pas le seul puisqu'elle et sa soeur, la grande berline CL, trouvent plus de 1200 preneurs annuellement au Canada !

C'est vrai, pour les personnes plus grandes que moi, il est toujours difficile d'accéder aux places arrière. Le toit abaissé rend le style toujours aussi particulier; et la conduite de la version moins sportive de la CLS est parfois un peu trop aseptisée pour être réellement enlevante.

Mais la CLS, c'est la sportive en smoking, celle qu'on remarquera pour son chic, sa personnalité et sa prestance; celle qui fera tourner les têtes et qui, de surcroît, propose une conduite sans véritable reproche. Le grand frisson, ce sera plus en version AMG. Mais même en version plus standard, elle ne laissera personne indifférent.


Photos : Marc Bouchard