Comportement routier agréableNotre bref galop d'essai le long de la route du canal Rideau nous a permis de départager le caractère des deux premiers véhicules BMW à moteur diesel vendus au Canada.
Le niveau d'insonorisation est nettement supérieur dans la 335d. Pour sentir la présence d'un moteur diesel sous le capot du X5, il suffit de le solliciter hardiment pour l'entendre « grogner ». De plus, on ressent de petites vibrations parasites transmises par le moteur, pourtant absentes dans la 335d, à la hauteur de la direction et du pédalier.
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Il est regrettable que ce X5 dispose d'une ancienne version du système iDrive. |
Cela dit, on est loin de la 524td ! Le roulement est habituellement doux. Le même moteur offre des accélérations et des reprises soutenues. Enfin, le freinage endurant est facile à doser.
Il est regrettable, toutefois, que ce X5 dispose d'une ancienne version du système iDrive. Peu conviviale, son utilisation devient vite irritante !
Comme pour les autres X5, l'accès à l'habitacle est compliqué par une garde au sol très élevée qu'accentue le marchepied (inutile) offert en option. De plus, la visibilité arrière est limitée par une ligne de caisse plutôt haute. En revanche, la finition de l'habitacle est soignée, les sièges baquets sont amples, et l'équipement est complet.
Contrairement à la BMW 335d, dont le prix de base est plus avantageux que celui de sa contrepartie à moteur à essence, le X5 turbodiesel, lui, ne bénéficie pas d'un tel avantage. Un écart de 4000 $ sépare les modèles xDrive30i et xDrive35d. Le choix de ce véhicule sera essentiellement une affaire de capacité de remorquage !
Photos : Luc Gagné