Cette discrète Buick (pléonasme ?) se démarque néanmoins par sa partie arrière, reconnaissable entre mille, et ses formes harmonieuses.

On est bien loin de l'allure ésotérique de certaines japonaises, et c'est très bien ainsi.

MÉCANIQUE

Excusez le cliché, mais les deux moteurs de la Regal la font passer de Dr. Jekyll à Mr. Hyde.

Increvable et fiable, le vénérable V6 3800, qui motorise la version de base (LS), n'a pas à rougir devant qui que ce soit avec son rendement impeccable et ses 200 chevaux.

L'ajout d'un compresseur Eaton se traduit par une quarantaine de chevaux supplémentaires, ce qui fait de la Regal GS une digne descendante des muscle cars américains.

Mais on peut toujours compter sur les cerveaux (sic) de GM pour trouver une façon de gâter la sauce.

En bridant, par exemple, la vitesse maximale à 180 km/h, à l'aide d'un limiteur électronique. Vous avez dit anachronique ?

COMPORTEMENT

Peu importe la version, le comportement est tout sauf sportif.

Dans le cas de la LS, cela se justifie par la vocation intrinsèque de cette placide routière.

Mais pour la GS, ils auraient pu se forcer un peu. Si on adopte une conduite un peu plus agressive, ça sous-vire et ça penche au premier virage venu.

Mais pour être confortable, c'est confortable. Et fort bien insonorisé. Bref, c'est une Buick.