Muni d'options comme un système de navigation, une caméra de recul, une chaîne audio de qualité supérieure, des phares à décharge à haute intensité et un système de communication mains-libres, le Pacifica Limited que j'ai essayé valait en tout 51 825 $.

L'intérieur du Pacifica est chaleureux quoique restreint.

Le cocon
Que ce soit la console centrale qui s'étire jusqu'à la deuxième rangée ou encore la ceinture de caisse élevée qui réduit la surface vitrée, l'habitacle du Pacifica se veut chaleureux et enveloppant, mais aussi un peu restreint. Attention si vous êtes claustrophobe...

Même en étant aussi bien équipé, le Pacifica Limited présente un aménagement intérieur démodé. La plupart des commandes sont inspirées des mini-fourgonnettes actuelles du groupe Chrysler, qui cèderont bientôt la voie à une toute nouvelle génération. En outre, le système de navigation, avec son petit écran au centre du tableau d'instruments, fait pâle figure aux côtés des interfaces plus grandes et plus conviviales de la concurrence.

Les passagers avant bénéficient de sièges baquets confortables ainsi que d'un généreux dégagement au niveau des genoux et des coudes. Cependant, à la différence du nouveau Ford Taurus X et du trio de véhicules multisegments de GM, la troisième rangée de sièges du Pacifica (disponible seulement en versions Touring et Limited) offre peu d'espace pour les adultes, particulièrement au niveau de la tête en raison de la ligne de toit profilée.

Plus de litres et plus de rapports = plus de performance
Surtout lorsqu'il est doté de la traction intégrale, le Pacifica a bien du mal à faire taire les critiques avec son V6 de 3,5 litres. Une plus grande performance est souhaitée.

Or, à défaut de livrer des accélérations dignes d'une 300C SRT8, le nouveau V6 de 4,0 litres est tout de même capable de libérer 253 chevaux et 262 lb-pi de couple. Il retranche aussi quelques secondes au chrono de 0-100 km/h (10 secondes) de l'ancien modèle.

D'autre part, la nouvelle transmission automatique à six rapports travaille en douceur. Son mode manuel AutoStick permet au conducteur de changer de vitesse comme bon lui semble. Parfois, j'ai trouvé que la boîte hésitait à choisir le bon rapport, surtout en conduite modérée.

La conduite du Pacifica est raffinée comme celle d'une voiture, exception faite des quelques bruits provenant de la suspension.