La première et la plus probable de telles mesures d'évitement qu'elle sera appelée à effectuer est le freinage, et ce grâce à des disques aux quatre

C'est difficile à voir, mais c'est moi qui suis dans le siège du conducteur, en train de piloter la nouvelle Camry sur la route. (Photo: Toyota Canada)

roues, à l'antiblocage de série et à la distribution électronique de la puissance de freinage. Avant même d'éprouver à la limite la puissance des freins et le contrôle en freinage, qui sont exécutés sans problèmes, les freins de la Camry montrent une belle progressivité, aussi doux quand on appuie sur la pédale que quand on la relâche, comme s'ils avaient la mission d'enseigner aux conducteurs l'importance de la douceur pour maintenir une vitesse globale.

Également sur une telle mission, il y a la transmission à six vitesses de la Camry, douce comme du velours, que vous retrouverez parmi les bonus qui viennent avec le moteur à six cylindres. Proposant un mode manuel, un système efficace que je n'ai utilisé que pour la mettre à l'épreuve, la transition entre chacun des six rapports avant est presque semblable à celle d'une boîte CVT, pour le moins que l'on appuie modérément sur le champignon. Si on accélère plus fortement, les changements sont plus remarqués, ce qui sied bien à une conduite plus assurée.

Une partie significative de cette assurance provient directement de sous

Le moteur V6 de la Camry est parmi les plus puissants au sein du segment intermédiaire d'entrée de gamme, avec 268 chevaux et 248 livres-pied de couple. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)

le capot de la Camry. Le moteur V6 de 3,5 litres dont je parlais plus tôt a beaucoup plus de potentiel que le 3,3 litres de l'ancien modèle, poussant maintenant 268 chevaux et 248 livres-pied de couple vers les roues avant, aidé dans cette tâche par un double arbre à cames en tête et quatre soupapes par cylindre, ainsi que par la technologie VVT-i (pour Variable Valve Timing with intelligence) de Toyota. Quoique remarquablement doux, le 3,5 peut devenir très performant quand on le lui demande, nécessitant l'inclusion en équipement de série de l'antipatinage, afin d'empêcher les roues avant de perdre la traction à chaque fois que le pied droit du conducteur devient trop exubérant. Le très efficace système de contrôle de stabilité du véhicule (VSC, pour Vehicle Stability Control) de Toyota, de série sur les modèles SE et XLE à moteur V6 et en option sur la LE V6, semble laisser plus de liberté au conducteur dans les virages, malgré qu'il soit toujours prêt à intervenir si les pneus perdent leur adhérence et que la Camry commence à déraper hors de sa trajectoire.

Même l'intérieur de la SE à quatre cylindres est détaillé de façon impressionnante, et la manuelle à cinq rapports est quand même sportive. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)

J'ai également conduit la Camry à moteur à quatre cylindres de 158 chevaux, mais seulement dans sa version SE à boîte manuelle à cinq rapports. Ainsi équipée, elle est quand même sportive, non seulement à conduire, mais aussi à regarder. Le levier de vitesses a un pommeau en cuir et en métal, idéal pour passer les rapports, et ce faisant, il résulte des accélérations relativement vives, et une consommation d'essence réconfortante; cette dernière a été cotée par le gouvernement à 9,8 L/100 km en ville et 6,9 L/100 km sur la grande route. Une Camry dotée d'une boîte automatique à cinq vitesses tire à peine plus d'essence du réservoir, à 6,5 L/100 km en ville et 9,8 sur l'autoroute, alors que le V6 demeure impressionnant avec 7,7 et 10,7 L/100 km respectivement. Bien sûr, dans le monde réel, vous ne pourriez vous attendre à obtenir une telle consommation, mais tout est relatif. Comparée à d'autres véhicules de cette catégorie, la consommation avare de la Camry est pour le moins surprenante.