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Essai: Volkswagen GTI 2007

4-12-2006

by Justin Couture , Canadian Auto Press

Il ne fait absolument aucun doute dans mon esprit que la GTI a l'un des
Vous ne pourriez pas demander un meilleur habitacle dans une voiture sport compacte. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)
meilleurs habitacles de n'importe quelle voiture sport compacte, sans exception. Les sièges Recaro sont parfaits, leur rembourrage abondant vous maintient fermement en place, et le volant, montrant un plat à sa base, est vraiment bien; il combine un petit diamètre et un anneau de contour épais qui est parfaitement formé pour conduire avec les mains en position "9 heures - 3 heures". Il vous met vraiment dans le ton pour une conduite enthousiasmante. Le pommeau du levier de vitesses n'est pas une balle de golf (une option), mais il est gros et amusant, et en plus, les pédales sont en aluminium garnies de gros crampons de caoutchouc. Mais ce qui me donne le goût de faire une ovation debout à VW est le fait que le coeur de la nouvelle GTI est une Golf. Tout y est bien assemblé, sans bruits de caisse ou de vibrations, les plastiques sont de haute qualité, et la voiture donne l'impression d'être des milliers et des milliers de dollars plus dispendieuse qu'elle ne l'est en réalité.

La nouvelle GTI ne produit pas plus de puissance que les 200 chevaux du moteur V6 de 2,8 litres du modèle sortant, mais ces 200 chevaux sont
Le moteur 2.0T donne des sons et des performances merveilleux. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)
maintenant produits par un moteur qui n'a que les sept-dixièmes de son volume, et qui a deux cylindres en moins, ce qui sauve de précieux kilos; sans compter l'essence, encore plus précieuse. Remarquez bien qu'aucune GTI n'a bénéficié de plus de technologie que celle-ci; assistée par un turbocompresseur à basse pression et par la même technologie d'injection d'essence FSI qui a aidé Audi à balayer Le Mans, la nouvelle voiture affiche maintenant un couple de 207 livres-pied, soit le double de la voiture originale. C'est important, considérant que son poids est aussi le double de celui de l'originale. Elle est aussi plus rapide que la classique de 1979; pour le modèle à boîte manuelle à six rapports, les 100 km/h sont atteints en sept secondes tout juste, et avec la DSG, les chiffres plongent dans les six secondes et quelques. Laissez votre pied bien planté sur l'accélérateur et sa vitesse va augmenter jusqu'à ce qu'elle frappe une barrière électronique fixée à 208 km/h (130 mph).

Tournez la clé, et vous n'obtiendrez rien de spécial. Pas de bruit typique, pas de sensation particulière. En fait, elle sonne plutôt comme un diesel
La GTI est toujours prête à foncer - même si vous enclenchez le mauvais rapport. (Photo: Justin Couture, Canadian Auto Press)
lorsqu'il est froid, faisant que chaque première expérience semble un peu antipathique. Appuyez sur l'accélérateur, et pour la première seconde, vous pourriez penser que vous êtes dans une TDI; le turbocompresseur simple, tournant vivement, procure cette poussée immédiate de couple dès que le moteur quitte le ralenti. Une fraction de seconde plus tard, toute la puissance est là - ce moteur travaille vraiment bien. À 1500 tours-minute, la poussée maximale est pour ainsi dire presque toute là, et à 1800 tours-minute, les 207 livres-pied de couple sont prêts à être utilisés selon votre convenance. Contrairement à une Honda surexcitée à moteur VTEC, la voiture se fout un peu de quel rapport vous avez enclenché; la poussée de couple vous amène simplement à monter à la vitesse recherchée. Quand on s'arrête à y penser, la GTI n'a pas vraiment une courbe de couple; il s'agit plutôt d'une "ligne droite" de couple, si l'on peut dire.
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