Au volant

Derrière le volant, pas de grand changement, la position de conduite n'a pas beaucoup évolué. Toutefois l'aménagement du tableau de bord a fait peau neuve. Le levier de transmission automatique occupe une position verticale sur la planche de bord à gauche de la radio elle-même positionnée vis-à-vis des yeux. Les grosses roulettes pour l'air chaud ou la climatisation sont beaucoup plus basses. Sous le capot, on passe de 130 à 160 chevaux grâce au nouveau moteur VTEC de 2,4 litres.

Ce quatre cylindres servira de base à la prochaine génération de Honda Accord cet automne. Plus souple, plus puissant et plus silencieux, cette mécanique augmente d'un cran le confort du CR-V. Pour le reste, les bonnes idées demeurent, la petite tablette escamotable entre les sièges avant, la table à pique-nique sous le plancher de l'espace cargo à l'arrière et beaucoup de places pour les bagages. Toutefois, le moteur tourne à haut régime et agace un peu l'oreille à la longue et les pneus d'hiver Bridgestone installés sur notre véhicule d'essai produisaient un effet de couple un peu désagréable.

Conclusion

Honda a toujours appliqué la politique de l'évolution et non de la révolution en matière de véhicule. Le CR-V respecte rigoureusement cette philosophie. Certains auraient souhaité un brin de folie dans le design qui ressemble beaucoup trop à l'ancien selon eux. Les chiffres de vente donneront l'heure juste. Pour ce qui est de la qualité et de la pertinence du produit, rien à redire.