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Land Rover Freelander 2002

7-1-2002

by Éric Descarries

Mécanique

Sous le capot, on retrouve un moteur V6 DACT de 2,5 litres qui fait 175 chevaux et 177 livres-pied de couple conçu conjointement avec BMW dans le passé. Mais il s'agit vraiment d'un moteur Land Rover. Il est combiné à une transmission automatique Jatco à cinq rapports qui comporte la fonction Steptronic permettant de passer les vitesses manuellement. Cet ensemble transmet la puissance aux roues avant. En effet, le Freelander est d'abord une traction avant qui peut relancer la puissance aux roues arrière selon la perte de motricité. À l'origine, 95 % de la puissance va aux roues avant, mais lorsqu'elles se mettent à patiner, il peut y avoir jusqu'à 45 % de cette puissance qui va aux roues arrière. Quant à la suspension, elle est indépendante aux quatre roues (un réel changement de la part de Land Rover). Côté freinage, le véhicule comporte quatre disques appuyés par l'antiblocage. En situation hors-route, en plaçant le levier sur le premier rapport et en appuyant sur la commande « Hill Descent », le Freelander sera automatiquement ralenti dans les pentes abruptes sans qu'on touche aux freins. Et cela, même en marche arrière !

Comportement

En général, on peut vanter les capacités hors-route des produits Land Rover. Mais cette fois, ce sont les qualités routières du Freelander, surtout en hiver, qui retiennent l'attention. C'est de nuit, dans les tourbières du nord de l'Ontario, que nous avons pu conduire le Freelander sur une longue distance, empruntant un chemin de glace ouvert en hiver seulement. Une fine pluie s'est mise à tomber par une température très clémente pour cette période de l'année. Après avoir réglé la portée des phares à une hauteur convenable, nous avons attaqué la route avec le renommé instructeur Richard Spénard ; et c'est à une vitesse de croisière de plus de 80 km/h que nous nous sommes dirigés vers le petit village de Port Albany. C'est alors que les systèmes d'antipatinage sont entrés en jeu, nous permettant de négocier les courbes en toute sécurité. Il ne fallait surtout pas lâcher l'accélérateur dans les courbes pour garder la traction aux pneus Michelin et retenir le Freelander dans sa trajectoire. En fait, c'est exactement le genre de conditions routières extrêmes que nous vivons trop souvent chez nous. Lors d'essais subséquents, nous avons constaté que le Freelander a des accélérations décentes et des possibilités de reprises rassurantes. Le freinage est très efficace, même sur route de gravier.
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