Conclusion

Après toutes ces années, la Miata est restée fidèle à elle-même. Si la puissance de son moteur a augmenté, elle ne s'est pas transformée en bolide pour autant, privilégiant le plaisir plutôt que les performances pures. Ce faisant, elle a su demeurer accessible, son prix ne suivant pas la courbe inflationniste des autres roadsters. Et puis je l'aime, que voulez-vous...

2ième opinion

Michel Crépault - On connaît la publicité "vroum vroum" ("zoom zoom" en anglais...). Mazda, portée en Amérique par des succès sans précédent, a juré d'insuffler du "vroum vroum" à tout ce qui sort de ses usines, que ce soit un utilitaire comme le Tribute ou une minifourgonnette comme la MPV. Mais c'est à la Miata que les publicitaires doivent tout! Ce sympathique roadster a ressuscité la joie de piloter, la liberté et la jeunesse que l'on croyait disparues avec les biplaces britanniques. Ce plaisir au volant, Mazda tente maintenant de l'inoculer à tous ses produits. Mais la Miata reste la plus naturelle, la plus douée de la famille. Si vous avez les moyens de vous payer une gâterie aussi géniale que peu pratique comme la Miata, faites-le: d'une part, on ne vit qu'une fois, et d'autre part, la facture vous laissera assez de monnaie pour jouir des années restantes.