Toyota Camry 2005
8-25-2004
by
Trevor Hofmann
, Canadian Auto Press
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L'automatique à 5 vitesses est la transmission de série sur tous les autres modèles, un changement avec l'an dernier alors que tous les 4 cylindres étaient équipés d'une boîte à seulement 4 vitesses. Elle est toute en douceur, on s'en attend, peu importe le moteur choisi. Elle rétrograde rapidement et monte en vitesses sans commotion. Encore une fois, contrairement à la Accord et autres berlines orientés vers la performance tel que les Mazda6, Mitsubishi Galant et Nissan Altima, la transmission de la Camry n'offre pas de mode de sélection manuelle de vitesses. Alors qu'il n'y a rien de particulièrement mauvais à cette caractéristique, ceux qui voudront un peu plus d'interaction du conducteur seront déçus. Ces types de transmissions à mode manuelle offrent plus de contrôle dans les courbes, en conservant un rapport choisi à travers le virage et en rétrogradant seulement quand on lui en indique, malgré que certains manufacturiers programment leurs transmissions de changer de vitesse lorsque la zone rouge est atteinte.
Toyota ont préparé une courte piste dans un stationnement désert afin que l'on puisse faire l'essai de la Camry. Ce fut trop court pour en faire un brassage en règle, mais le court slalom, les quelques virages serrés et les longues courbes finissants par un freinage ont été amples pour sentir la différence entre les deux modèles. Les roues de 17 pouces et les pneus haute-performance de la SE V6 se sont rapidement démarqués, ainsi que l'arrangement sportif de la suspension de ce modèle. Elle répond mieux aux moments de transition entre rouler en ligne droite et prendre une courbe que les versions de base et le plus haut modèle XLE, mais ne se sent tout de même pas dans son élément sur une piste. Le sous-virage est au menu du jour, ce qui veut dire que durant une vitesse élevée et le besoin de changer de direction unissant leurs forces contre la Camry, elle se penche dramatiquement à l'opposé de la direction où le volant est tourné et les roues avant capitulent, poussant la voiture hors de la courbe. Si ça ne semble pas idéal, c'est quand même mieux pour le conducteur moyen que trop de survirage, ce qui produit le contraire et permet aux roues arrière de perdre leur adhésion et faire rejoindre le derrière de la voiture vers le devant, très mauvais soit dit en passant. Un pilote talentueux peut faire travailler du sous-virage en sa faveur, mais la plupart d'entre nous, qui n'ont pas d'expérience en piste pour apprendre et compenser par du contre-braquage, ont tendance à paniquer et soit rien faire ou tourner la roue dans la mauvaise direction, ce qui fera pivoter la voiture sur elle-même, une seule fois si tout va bien. Alors, dans le cas de la Camry, le sous-virage est un bon vieil ami et une bonne quantité a été intégrée dans sa géométrie de la suspension et de la direction pour garder les clients dans la bonne direction sur le chemin, et avoir un meilleur contrôle.
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