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BMW 330Ci 2004

9-27-2004

by Rob Rothwell , Canadian Auto Press

À ma grande satisfaction, mon modèle d'essai était doté d'une transmission manuelle à six vitesses. La grande variété des rapports m'a permis de maximiser le rendement du groupe motopropulseur en gardant le moteur à son endroit préféré, au-dessus de 3 500 rpm. De là jusqu'à 6 500 rpm, le moteur à 24 soupapes émet une chanson des plus agréable pour l'oreille, grâce en partie à la technologie Double-VANOS de BMW qui assure un couple optimal peu importe le régime. Cette technologie de performance obtient ses résultats en variant continuellement le calage des soupapes. Au dire de BMW, sur un graphique, le système Double-VANOS crée une courbe du couple ressemblant à un plateau, ce qui veut dire que le couple est abondant peu importe la vitesse du moteur. J'ai tenu à m'en assurer en faisant tourner le moteur à 1 000 rpm en quatrième vitesse. Le moins que je puisse dire, c'est que les trois litres se sont très bien acquitté de leur tâche et ont doucement tiré le coupé vers l'avant. Le rendement de la 330Ci est flexible et simplifie la conduite manuelle, spécialement dans le trafic quotidien, en minimisant les changements de rapports qui accompagnent des départs et des arrêts fréquents - une situation qui se présente trop souvent de nos jours...

Au niveau des changements de rapports, la boîte manuelle à six vitesses de cette BMW est un pur chef-d'oeuvre mécanique. Elle s'engage dans chaque rapport avec une bonne facilité, même si les passages sont un tantinet plus longs que ce à quoi je m'attendais. Le levier de la Audi S4 à six vitesses éclipse celui de la 330Ci avec ses passages courts et son maniement parfait. De plus, le jeu de l'embrayage de la 330Ci est plus important que dans les autres coupés que j'ai déjà essayés; cependant, l'embrayage de la BMW s'engage de façon fluide et progressive. Dans l'ensemble, ce qu'il faut retenir, c'est que la transmission de la 330Ci à six vitesses est raffinée et très opérationnelle; bref, voilà la magie de la mécanique qui fait encore des siennes. Même le conducteur le moins habile avec une transmission manuelle verrait ses aptitudes relevées d'une coche ou deux grâce à la boîte docile de cette BM.

Une fois pleinement démarré, le coupé fait bon usage du châssis sophistiqué et très éprouvé de Série-3. La 330Ci repose sur une suspension avant à jambes qui comprend des bras inférieurs en aluminium forgé et des coussins hydrauliques. À l'arrière, on retrouve un design multi-liens avec des bras supérieurs transversaux en aluminium. Ces composantes sportives et légères, jumelées à des amortisseurs pressurisés, procurent une agilité de félin et une conduite miséricordieusement confortable. En effet, quand on lui demande, la 330Ci M peut anéantir les courbes et abattre les coins avec la plus grande aisance, tout en rendant le pilote plus confiant et plus informé de ce que la route lui présente. Tel un guépard du désert de Kalahari, la 330Ci peut accélérer, rouler et manoeuvrer avec une grâce et un calme déconcertants. Les changements de direction se succèdent sans provoquer de panique inutile, alors que l'équilibre neutre du châssis tient toute la voiture dans sa position et permet au conducteur de conserver une ligne parfaite en tout temps. Même en n'activant pas le contrôle dynamique de la stabilité (DSC) qu'offre en option BMW, il faudrait vraiment faire preuve d'une réelle imprudence pour accabler le maniement de la 330Ci, spécialement lorsque celle-ci est munie de l'Ensemble M.

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