Mécanique

La PT Cruiser est basée sur une plateforme de Néon et... tout est dit, ou presque. Même s'il n'est pas un foudre de guerre, le 2,4-litres de 150 chevaux s'acquitte assez convenablement de sa tâche, et le bilan serait honorable s'il n'y avait pas cette désagréable boîte de vitesses automatique. Elle étouffe les velléités du moteur et manque de discernement dans les rétrogradations (on ne sait jamais comment doser l'accélérateur pour obtenir l'ef fet désiré). La boîte de vitesses manuelle reste définitivement plus recommandable. Pour ceux qui ont des ambitions plus sportives, une version turbocompressée du même moteur a été développée. La puissance passe alors à 215 chevaux. Cette version devrait faire passer la PT Cruiser à un autre niveau, à condition bien sûr, nous le verrons au chapitre du comportement, que les suspensions soient réglées en conséquence.

Comportement

Rien de bien étonnant à ce chapitre, avec une carrosserie haute et un centre de gravité relevé, la voiture penche sensiblement en virage. Elle reste prévisible, mais elle n'accepte pas vraiment d'être brusquée. Par contre, le confort des occupants est préservé. Le freinage est correctement dimensionné pour la voiture et facile à doser.