Si l'utilité d'avoir un VUS est de conduire jusqu'à sept passagers dans le confort tout en ayant de légères capacités hors-route, l'Envoy XL va

Si, comme pour la plupart des VUS, le plus gros du travail consiste à grimper vers les pentes de ski sur une route de gravier, l'Envoy est dur à battre. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

définitivement être à la hauteur. Si toutefois l'objectif consiste à transporter jusqu'à 7 adultes dans les coins les plus reculés de notre continent, il existe de meilleurs choix.

Franchement, pour mon argent, je prendrais le confort de la suspension Luxury Ride de l'Envoy au-delà d'un concurrent plus rude n'importe quand. Si, comme pour la plupart des VUS, le plus gros du travail consiste à grimper vers les pentes de ski sur une route de gravier, l'Envoy est dur à battre. En dépit de son confort cossu, il prend bien les courbes et les routes sinueuses; toutefois, la transition de son poids ne se fait pas facilement, particulièrement quand des changements de direction rapides sont requis.

Ces manoeuvres peuvent amener un tangage déconcertant qui demandera de tenir fermement le volant, mais on parle ici bien sûr du seuil des limites de la maniabilité de l'Envoy. On sait que c'est souvent ces

Des changements de direction rapides, au seuil des limites de la maniabilité de l'Envoy, peut amener un tangage déconcertant qui demandera de tenir fermement le volant. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

capacités de maniabilité qui sont requises quand on veut éviter un accident. Heureusement, tous les futurs VUS de GM seront dotés d'une technologie anti-roulis, ce qui aidera l'Envoy à rester sur ses roues lorsque poussé au-delà de ses limites habituelles - incidemment, cette technologie sera aussi de série sur tous les futurs VUS du groupe Chrysler et de Ford. Parlant de Ford, contrairement à son concurrent, l'Explorer, qui bénéficie d'une suspension arrière indépendante, l'Envoy doit se contenter d'un essieu arrière rigide. Si l'essieu rigide peut nuire quelquefois au confort et à la tenue de route, il aide à améliorer la stabilité du véhicule quand il transporte de lourdes charges ou qu'il tire de grosses remorques. Avec le V8 ronronnant sous son long capot, le XL a une capacité de remorquage de 3175 kg (7000 lbs).

Non seulement l'Envoy impressionnera avec sa douceur de roulement et sa capacité de remorquage, mais il le fera alors que ses occupants seront

L'emblème "V8" à l'arrière de mon véhicule d'essai signifie 5,3 litres (325 pouces cube) de puissance qui réagit dès que l'on touche l'accélérateur. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

bien installés dans une ambiance qui frôle le silence. Les bruits de la route sont bannis de l'habitacle de l'Envoy, alors que les bruits de vent, quoique présents, sont très acceptables pour une telle masse filant à vive allure sur l'autoroute.

L'emblème "V8" qui s'affiche fièrement sur mon véhicule d'essai signifie 5,3 litres (325 pouces cube) de puissance qui réagit dès que l'on touche l'accélérateur. À moins d'être vraiment poussé à fond, le son du moteur du XL, bien contrôlé, est à peine audible. Sous une pleine accélération, quelques ronronnements parviennent à s'infiltrer dans l'habitacle, surtout lorsque le tachymètre indique au-delà de 4000 tours/minute.

En plus d'un puissant 300 chevaux, soit 10 de plus que la version 2004, le doux moteur à huit cylindres produit 330 livres-pied de couple à 4000

Le moteur V8 Vortec 5300 offre une consommation d'essence respectable, grâce à la technologie du système Displacement-on-Demand (DoD), de GM. (Photo : Rob Rothwell, Canadian Auto Press)

tours/minute, ce qui représente 5 livres-pied de plus que le 5,3 litres de l'an dernier. Lorsque l'on ne choisit pas l'option du V8, l'Envoy est animé par un moteur à 6 cylindres en ligne très doux, qui procure 275 chevaux et 275 livres-pied de couple, deux données très respectables.

Le V8 Vortec 5300 non seulement produit suffisamment de puissance pour mouvoir ce véhicule de deux tonnes et demi avec enthousiasme, il offre également une consommation d'essence respectable, grâce à la technologie du système Displacement-on-Demand (DoD), de GM, qui désactive quatre des huit cylindres lorsque la demande de puissance est diminuée.