Plus long, plus large et aussi plus lourd, le Pathfinder 2005 se distingue également par son nouveau type de conception. Contrairement à son devancier, il délaisse une architecture monocoque pour un châssis autonome. Appelé F-Alpha, cette nouvelle plate-forme mécanique se retrouve également sur le Xterra et les camionnettes Frontier. Cela lui permet donc, dit-on, plus de robustesse, de rigidité et d'agilité hors route.

Aménagement intérieur

Photo - Antoine Joubert - Auto123.com

Désormais doté de trois rangées de sièges, le Pathfinder se catégorise vraiment comme un véhicule polyvalent, ou simplement comme le petit frère de l'autre. Naturellement, l'accès à la banquette arrière n'est pas de tout repos, et l'espace qui y est offert ne peut convenir qu'à de jeunes enfants. Lorsque rabattue, cette banquette disparaît dans le plancher afin d'offrir un plateau de chargement entièrement plat. Il en va de même pour la banquette de rangée médiane, divisée 40/20/40, qui se rabat de la même façon. L'espace utilitaire peut donc être très polyvalent, avec une capacité de chargement de plus de 2 200 litres.

Derrière le volant, le conducteur apprécie l'excellente position de conduite, ainsi que le confort des sièges, supérieur à plusieurs véhicules concurrents. La version LE mise à l'essai, étant le modèle haut de gamme, possédait naturellement une sellerie de cuir avec les commandes électriques d'ajustement des sièges. Sans augmenter nécessairement le confort, ces commandes permettent un position optimale, que le modèle de base ne peut offrir. La banquette de deuxième rangée étonne également par son confort, nettement supérieur à la moyenne.

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La planche de bord, qui ne peut renier ses origines, est bien conçue de façon à offrir une ergonomie sans faille. De couleur orangée, l'instrumentation est claire et facile à consulter. En plus de ses deux coffres à gants, la planche de bord et la console centrale possèdent pas moins de trois compartiments de rangement, dont les dimensions permettent de ranger plusieurs objets de valeur. Ceci est bien sûr sans complet les pochettes de rangement placées dans les portières, derrière les sièges avant et dans la soute à bagages.

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Par rapport à l'ancien Pathfinder, le modèle 2005 a malheureusement régressé en matière de d'assemblage et de qualité des matériaux. Loin d'être aussi catastrophique que celui d'un GMC Envoy, l'habitacle déçoit par des plastiques très « Fisher Price », une moquette à peine plus épaisse qu'un essuie-tout, et des commandes qui semblent manquer drôlement de solidité. Lorsque relevées, les banquettes de deuxième et troisième rangée occasionnent aussi une symphonie de cliquetis qui, selon les conditions routières, peut devenir carrément insupportable. Encore une fois, cet aspect rappelle l'opulent Armada, qui en matière de « rattles », est incontestablement le champion du monde.

Étant donné que certains des matériaux sont de qualité médiocre, il est évident que cela se reflète sur l'apparence générale intérieure, qui à mon sens, est inacceptable dans un véhicule se vendant au bas mot, 50 000 $. Plus moderne que celui de son prédécesseur, l'habitacle est en revanche plus froid et à première vue, moins accueillant. Dans la version LE, le mélange de faux bois, de faux aluminium et de plastique reluisant est tout sauf inspirant, et fait regretter l'époque ou Nissan n'était pas sous les rênes de l'empire Renault.