Esthétiquement, la Sunfire voit sa partie avant et ses feux arrière redessinés. Le caractère sportif de la voiture demeure au rendez-vous, mais sans les artifices trop nombreux du passé qui donnaient à la Sunfire des allures d'arbre de Noël. Ses lignes plus fluides et plus élégantes passeront ainsi plus facilement à travers les années. D'ailleurs, depuis la nomination de Bob Lutz à la tête de la General Motors, le message est clair. Pontiac est une marque qui doit se démarquer par son caractère sportif, et non par des lignes trop souvent controversées, à la limite du kétaine... Fait intéressant, la Sunfire n'est désormais offerte qu'en coupé chez nos voisins du sud, ce qui fait de la berline une exclusivité canadienne.

L'habitacle a aussi droit à sa part de modifications. Tout d'abord, la partie supérieure de la planche de bord a été revue et offre maintenant des bouches de ventilation circulaires beaucoup plus maniables et efficaces que par le passé. La Sunfire a aussi droit à un nouveau volant à deux branches confortable. Pour le reste, c'est du pareil au même. Si la qualité des matériaux est encore bien en deçà de la moyenne des japonaises, j'ai noté une grande amélioration de la qualité d'assemblage puisque aucun cliquetis ne se faisait entendre. Cependant, le contrôle du rétroviseur côté conducteur était défectueux et ce, même si la voiture n'affichait que 500 kilomètres au compteur. Les deux points majeurs à améliorer sont sans aucun doute les sièges qui sont toujours aussi inconfortables et qui n'offrent aucun support. Deuxièmement, malgré un système de chauffage très efficace, les glaces s'embuent à une vitesse incroyable et il vous faudra cesser de respirer afin de voir quelque chose à l'extérieur, du moins durant la période hivernale.