Audi a aussi le don d'embellir ses habitacles avec goût, si vous voyez ce que je veux dire. Ses designers incorporent quelques touches brillantes ici et là, mais sans jamais tomber dans l'excès. Je ne dirais pas que l'intérieur de la TT est sobre; je le qualifierais plutôt de «parfaitement agencé et équilibré».

Le toit électrique entièrement automatique (optionnel avec la version 2.0 TFSI) s'ouvre et se referme en 12 secondes seulement.

Tel que mentionné, j'ai fait l'essai de la TT Roadster, donc il serait tout à fait normal que je vous parle de ses qualités de décapotable. Mais puisque mon essai routier s'est déroulé par une semaine froide de la fin mars, alors qu'il y avait encore de la neige sur le sol, je serai bref.

Le toit électrique entièrement automatique (optionnel avec la version 2.0 TFSI) s'ouvre et se referme en 12 secondes seulement. Et même lorsqu'il est en place, la TT Roadster a aussi fière allure que lorsqu'il est rabattu. De nos jours, beaucoup de fabricants optent pour des capotes rigides, mais je suis content de voir qu'Audi a conservé son toit souple, qui est plus léger et qui accapare moins d'espace précieux dans le coffre. Les progrès en matière de toits souples rabattables au cours des dernières années, surtout au niveau de l'insonorisation et de l'imperméabilité, me convainquent amplement.

J'ai abondamment parlé des points positifs de la TT Roadster mais, comme vous pouvez vous en douter, j'ai aussi relevé quelques lacunes. Après tout, aucune voiture ni aucune compagnie n'a encore atteint la perfection -- du moins, pas dans mon livre à moi.

Je n'ai pas aimé, par exemple, la garniture «bon marché» qui orne les arceaux de sécurité. Audi n'est pas la seule coupable à cet égard; BMW ne fait pas mieux avec sa Z4. Si l'on se vante d'utiliser de l'aluminium, au moins faudrait-il que le produit final ait l'air d'en être fait! Ça peut paraître futile, mais si je possédais moi-même une TT Roadster, j'irais tout de suite chez un spécialiste pour qu'il recouvre les arceaux de cuir ou qu'il applique une peinture spéciale.

Je dois aussi déplorer l'absence d'un dispositif de démarrage sans clé. Après tout, mon modèle d'essai était très bien équipé. Comment se fait-il que même à 58 400 $ (prix de base de 49 900 $), j'étais incapable de démarrer le moteur sans préalablement fouiller dans mes poches pour trouver la clé -- contrairement à une rivale japonaise beaucoup plus abordable?

Après avoir conduit la TT pendant quelques jours, j'ai été sidéré d'apprendre que le système quattro est absent de la version 2.0 TFSI.