À un certain point, nous avons quitté la route pour prendre un chemin de campagne très charmant qui se transformerait en chemin de gravier dans les terres. Encore une fois, nous avons pu constater l'agilité de la Freelander en condition hors route et même traverser un court d'eau à gué. Mais rapidement, le paysage se transforma encore une fois en terrain lunaire. Nous nous dirigions vers un glacier. La route était redevenue de cailloux. Après plus d'une demi-heure de route, nous arrivions au glacier Langjökull (long glacier), le deuxième en importance en Europe. C'est alors que la météo changea dramatiquement. La pluie se mit à tomber et le vent à souffler à des vitesses de plus de 70 km/h. Après un rapide repas au restaurant de la place, nous avons pris les Freelander pour une courte excursion sur le glacier, question de mettre à l'épreuve le système antipatinage. Je me suis souvenu de mon expérience à la Baie James en mars dernier. Évidemment, la Freelander était à la hauteur de la situation.

De retour au restaurant, nous fûmes invités à monter à bord de plus grosses Land Rover Defender 110, équipées de gros pneus tout-terrain à basse pression. Notre excursion allait nous mener plus loin sur le glacier. Il y avait même une Discovery dans notre groupe alors qu'à la base, j'ai revu de ces Econoline destinées à transporter les touristes sur le glacier. La conduite sur neige et sur glacier est une sorte de passe-temps national en Islande surtout que les habitants de l'île doivent respecter l'environnement en été.