MÉCANIQUE

La S60 de base est animée par un 5 cylindres de 2,4 litres, qui génère 168 chevaux. L'ajout d'un turbocompresseur à basse pression se traduit par un gain d'une trentaine de chevaux pour la version 2.4T. La plus sportive, la T5, hérite du 5 cylindres de 2,3 litres muni d'un turbocompresseur à haute pression à refroidisseur intermédiaire. D'une puissance de 247 chevaux, il peut être jumelé à des boîtes manuelle ou automatique bimodale à 5 rapports Gearshift. Entre vous et moi, cette dernière ne vaut pas une bonne vieille boîte manuelle. Même avec un léger temps de réponse du turbo, le 5 cylindres turbocompressé de la T5 est vif comme l'éclair, comme en témoigne un chrono plus que respectable de 6,3 secondes pour effectuer le 0-100 km/h. Ce moteur a du caractère, mais on lui a appris les bonnes manières. Et quelle souplesse ! Une beauté de voir ça.

COMPORTEMENT

La S60 repose sur une plate-forme très saine, ce que confirme un comportement qui l'est tout autant. Ce n'est qu'à la limite que l'on perçoit un début de sous-virage. Cela ne suffit pas à faire de la S60 T5 une berline sport à proprement parler. La suspension, par exemple, est trop souple pour être qualifiée de sportive. Le roulis est bien maîtrisé, mais le débattement des amortisseurs est trop important, de sorte que plus le revêtement se dégrade, plus la caisse tangue. À titre de comparaison, on est plus près d'une Audi que d'une BMW. On aurait également apprécié une direction plus ferme et, surtout, un rayon de braquage plus court.