2e position - Toyota FJ cruiser

Avec son gros FJ Cruiser à l'allure nettement rétro, Toyota a réussi un tour de force : réunir à la fois les adeptes du design, de la fiabilité japonaise et des aventures hors route dans un même véhicule. C'est d'ailleurs cette grande polyvalence qui permet au FJ cruiser de s'emparer du 2e rang de notre classement.


Dans les sentiers, le FJ Cruiser était le seul à vraiment rivaliser avec le Jeep Wrangler. Dans les mêmes conditions extrêmes, il se tire d'affaire avec une aisance remarquable, ne tolérant aucune hésitation en montée, se contrôlant comme un charme en descente et mettant à profit ses 4 roues motrices, même dans les conditions difficiles. C'est d'ailleurs à lui qu'on a fait appel quand est venu le temps de tirer l'un des autres compétiteurs d'un mauvais pas.

Sur la route, le FJ étonne également. C'est vrai qu'il n'offre pas le confort d'une berline, mais sa puissance est disponible assez aisément grâce à un moteur plutôt musclé, et la direction est nettement plus précise que celle de son grand rival. En revanche, certains aspects soulèvent de fortes interrogations. C'est notamment le cas de la visibilité, un détail qui semble échapper aux ingénieurs responsables de la conception du véhicule. Assis à l'intérieur, on se croirait au volant d'un char d'assaut tellement la masse est grosse, et la vue, à l'extérieur, limitée par la petite taille des fenêtres.


On se questionne aussi sur la durabilité réelle de la construction qui, bien que signée Toyota, est toute de plastique vêtue et ne profite pas autant que les autres du support du châssis, handicapé par les portes suicides et l'absence de pilier B.

Pour certain, le FJ cruiser n'a pas les vraies qualités d'un véhicule à usage quotidien. Il présente toutefois l'un des meilleurs compromis extrême de sentier et de route.

« Le FJ est maniable, malgré sa taille, et aucun obstacle ne lui résiste. De plus, on a de vraies sensations de conduite à son volant, tant dans le bois que sur la route. » - Bertrand Godin